Définitions :


Pirate :
Bandit qui parcourait les mers pour piller navires et villes.

Le pirate est un complet hors la loi.
Toutes les nations le pourchassent, il les attaque toutes.
Il arrivait souvent en temps de paix que des flibustiers deviennent tout simplement des pirates.
Mais beaucoup préfèrent devenir planteurs ou fermiers... en attendant la prochaine guerre !


Corsaire :
Capitaine, marin d'un navire qui, avec l'autorisation de son gouvernement, chassait et tentait de capturer des navires d'autres nationalités.
Cette pratique a été abolie par la déclaration de Paris en 1856, mais plusieurs nations dont les Etats Unis n'ont pas signé cette déclaration.
Le corsaire combat pour son pays en tant de guerre. Il est lui aussi à son compte, mais au contraire des flibustiers, il ne se bat que pour son seul pays.
Ou au moins, pour un seul pays à la fois.
Au contraire du flibustier, le corsaire n'est pas en marge de la société de son pays. Il est plus proche du patriote que du révolté. Surcouf, par exemple, était en temps de paix un riche armateur bien vu de la bourgeoisie de son pays.
Cependant, en temps de guerre, il était aussi efficace et rusé que les flibustiers.
Autre distinction importante, les corsaires limitent leur activité à la mer. Les flibustiers ont monté leurs plus grandes opérations sur terre.

 

Flibustier :
Pirate de la mer des Antilles aux XVIIe et XVIIIe s. Piraterie
En droit international, la piraterie est un vol accompagné ou non d'actes de violence envers des biens privés, en haute mer ou dans l'espace aérien surplombant la mer, commis par le capitaine ou l'équipage d'un bateau ou d'un avion en dehors de toute juridiction d'une nation et sans être mandaté par un gouvernement.
La piraterie est vieille comme le monde.
Les Phéniciens, les Vikings étaient de rudes pirates.
Flibustier Le mot dérive du néerlandais «vrijbuiter», libre faiseur de butin. Le flibustier est muni d'une «commission» décernée par un pays qui, en temps de guerre, lui permet de piller une nation ennemie.
En fait, les gouverneurs de petites îles sans revenus et pratiquement sans secours de leur nation offrent sans regarder de trop près des commissions à tout capitaine un peu entreprenant.
Un flibustier est donc un mercenaire qui s'engage dans un camp.
Son seul salaire est le butin qu'il prend sur l'ennemi. Il verse une part au gouverneur représentant la nation «amie» qui en retour lui permet de venir en toute sécurité dans les ports de ses colonies.
Evidemment, les capitaines flibustiers ont souvent en leur possession des lettres de «commission» provenant de plusieurs nations différentes ce qui leur permet d'attaquer qui ils veulent !
La distinction entre flibustier et pirate est très mince dans la pratique. Mais la flibusterie se distingue par une organisation sociale égalitaire unique.

 

Forbans :
Aventurier qui, naviguant sans lettre de marque, était assimilé à un pirate

 

Boucanier :
Le boucanier n'est pas un marin, mais un chasseur de vaches sauvages, ou de cochons.
Si on confond souvent boucanier avec pirate, c'est parce qu'en anglais on désigne les flibustiers sous le nom de buccaneers ou privaters.
Les boucaniers forment un confrérie d'hommes très serrée et radicalement en marge de toute autorité. Dès la fin du XVIe siècle, des petits camps de boucaniers se dressent dans le nord-ouest de Saint-Domingue.
Les boucaniers tirent leur nom du «boucan», claie de branches sur laquelle ils cuisent la viande au-dessus d'un feu de bois vert.
La cuisson et la fumée permettent une excellente conservation des quartiers de viande.
Quant aux peaux, arrosées de gros sel, elles sèchent au soleil. Toujours en quête de vivres, les navires hollandais, anglais ou français connaissent bien les baies où vivent les boucaniers. La viande et les peaux s'échangent contre des armes, de la poudre et du rhum.
À l'occasion, les boucaniers pillent les navires rejetés sur la côte par les tempêtes. Ils vont aussi s'embusquer su de petites barques près des villages espagnols.
Les boucaniers accueillent tous les déserteurs et aventuriers qui acceptent leurs règles de vie aux mœurs très libres. Remarquables chasseurs, habitués aux longues marches en forêt, les boucaniers sont aussi très à l'aise sur un bateau. Solides gaillards bien nourris, ils deviennent de redoutables combattants lors des corps à corps sanglants des abordages. Les boucaniers sont tous armés d'un fusil de 4 pieds de canon appelé le «fusil à giboyer» et ordinairement d'un pistolet ou deux à la ceinture.
Ils portent également un bon sabre ou un coutelas spécial servant à dépecer le gibier. Les boucaniers faisaient fabriquer en France ce modèle spécial de fusil de fort calibre.
Il se chargeait d'une manière exceptionnellement rapide pour l'époque, pouvant tirer trois coups dans le temps qu'un fusil militaire en tirait un seul. Leur poudre venait de Cherbourg. Elle était de première qualité et fabriquée spécialement pour eux.
On l'appelait «poudre de boucanier».
Elle se conservait dans des calebasses ou tubes de bambou bouchés de cire. Les flibustiers, souvent anciens boucaniers, préféraient l'usage de cette mousqueterie aux canons d'un navire. Grimpés dans les mâts, ils s'amusaient à décimer à coups de fusil les servants des pièces d'artillerie du navire attaqué.
Le plus souvent, au moment de l'abordage, l'équipage ennemi était parti se cacher dans la cale pour éviter leurs tirs précis. Piraterie En droit international, la piraterie est un vol accompagné ou non d'actes de violence envers des biens privés, en haute mer ou dans l'espace aérien surplombant la mer, commis par le capitaine ou l'équipage d'un bateau ou d'un avion en dehors de toute juridiction d'une nation et sans être mandaté par un gouvernement.
La piraterie est vieille comme le monde. Les Phéniciens, les Vikings étaient de rudes pirates.


Caraïbes :
Le nom trouve son origine dans déformation du mot indigène karib datant du XVIème siècle.Les indiens Caraïbes étaient un groupe ethnique habitant les Petites Antilles. Ils furent comme bien d'autres exterminés lors de l'arrivée des Européens.La mer des Caraïbes ou mer des Antilles (Voir carte) comporte de nombreuses iles: Cuba, Jamaïque, Bahamas, Guadeloupe, Haïti / République Dominicaine, Porto Rico, Iles Vierges, Anguilla, Saint Kitts et Nevis, Antigua et Barbuda, Dominique, Sainte Lucie, Saint Vincent et les Grenadines, Barbade, Grenade, Trinita et Tobago, Aruba, sint Maarteen, Curaçao.

 

 

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